27 novembre 2011
94
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Humer le fantôme de ta peau
dans l'espoir d'étancher ma soif...
Puiser dans la mémoire de mes yeux
qui ont su gober, avides,
un sourire, ta constellation du cygne, une ridule,
l'ourlé de lèvres gourmandes, le granuleux de ta joue.
Ma langue se replie sur elle même,
déçue de ne pouvoir que laper leur réminiscence.
Seul me répond un frisson épidermique
nourri de solitude, de silences et de vide.
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