27 novembre 2011
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Que guettes-tu Menelwe dans la noire nuit ?
Les chiens de l'ombre ont pourtant cessé de courir...
les choses ailées et sombres gisent dans les pierres....
Couvres tes épaules, les étoiles glacent l'air,
Tu as inquiété les hulottes et les effraies,
Vois les s'envoler en tout sens aux aguets.
Quitte la fenêtre Menelwe et viens t'allonger.
Des fleurs de lavande et d'orangers jonchent ta couche,
Ton oreiller est fourré de feuilles de mélisse.
Laisse la nuit aux dholes et aux lycaons instables !
Presse toi contre mon flanc et soupire dans mon cou.
Le grand duc qui veille à la fenêtre nous sourit...
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